Post-traumatic brain death. (Neurosurgery department of Blida University Hospital Experience)

Abstract

Death is culturally defined by the cessation of vital functions, such breathing and cardiac automatism. Since resuscitation methods allow these activities to be resumed and maintenance of ventilation and blood circulation is possible, a new concept has appeared, the brain death. The brain-dead individual have not electrical activity in the brain and shows no reactivity during his neurological examination. Encephalic death results in irreversible necrosis of brain cells secondary to prolonged decline in cerebral blood flow. The subject in a brain death state is therefore considered to be deceased while his cardiac function is persistent thanks to a pharmacological support and his ventilation is maintained using an artificial respirator, he is however engaged in an irreversible process towards the permanent death. This study allowed us to specify certain epidemiological data in brain dead subject and to highlight the alteration of certain biological parameters imposing the need for an increasingly e ective resuscitation, currently called organ resuscitation.La mort est culturellement définie par l'arrêt des fonctions vitales, en particulier de la respiration et de l'automatisme cardiaque.

Depuis que des méthodes de réanimation permettent de faire reprendre ces

activités et que le maintien de la ventilation et de la circulation sanguine est

possible,

une notion nouvelle est apparue, la mort encéphalique ou mort cérébrale. L'individu en état de mort encéphalique ne montre aucune activité électrique cérébrale et ne manifeste aucune réactivité lors de son examen neurologique. La mort encéphalique se traduit par la nécrose irréversible des cellules cérébrales secondaires à la baisse prolongée du débit sanguin cérébral. Le sujet en état de mort encéphalique est donc considéré comme décédé alors que sa fonction cardiaque est persistante grâce à un support pharmacologique et que sa ventilation est maintenue à l'aide d’un respirateur artificiel, il est cependant engagé dans un processus irréversible vers le décès définitif. Cette étude nous à permis de préciser certaines données épidémiologiques chez le sujet en état de mort encéphalique et de mettre en évidence l'altération de certains paramètres biologiques imposant la nécessité d'une réanimation de plus en plus performante, appelée actuellement réanimation d'organe.