Thérapies ciblées et atteinte cardiaque chez les patients cancéreux suivis en médecine interne du CHU Blida

Abstract

Introduction : L’amélioration de la survie des patients cancéreux par l’utilisation des thérapies ciblées, a fait apparaitre de nouveaux profils de toxicité cardiovasculaire. Type d’étude : Étude épidémiologique descriptive qui s'est déroulée entre 25 février 2021 et 15 juin 2021. Sachant que cette étude était la première en Algérie. Objectif :  Identifier la cardiotoxicité induite par la thérapie ciblée chez les sujets cancéreux. Méthodes : Nous avons procédé cette étude au niveau du service Médecine InterneCardiologie et en collaboration avec le service d’oncologie médicale CHU Franz Fanon Blida, ce travail a été fait auprès des patients qui ont été traités par la thérapie ciblée, d’abord avant de commencer leur traitement anticancéreux par la thérapie ciblée ; ils ont été une consultation cardiologique an niveau du servie médecine interne, puis après le traitement ; ils ont refait une deuxième consultation cardiologique, pour avoir si ils ayant fait une cardiotoxicité ou pas. On a fait cette étude par l’analyse des dossiers médicaux des patients cancéreux, en particulier la fiche technique cardio-oncologie pour évaluer la cardiotoxicité des thérapies ciblées. On a trouvé 15 patients qui ont été pris de la thérapie ciblée. Résultats : Sur les 15 patients, 14(93%) étaient les femmes et un seul homme (7%) qui ont été pris de la thérapie ciblée avec un sex ratio H/F=0,08 ; l’âge moyenne de la population étudiée était de 52,6 ans. On note 43% des patients qui ont déjà des antécédents familiaux, et 57% qui possèdent des antécédents pathologiques ; et on a remarqué une prédominance majeur d'atteinte par cancer de sein ; soit gauche soit droit (77 % au totale) par rapport aux autres types de cancers. D’après les résultats obtenus, on note une prédominance de l’utilisation de la molécule du TRASTUZUMAB par les sujets cancéreux dans le traitement de leur cancer, par rapport aux autres molécules. On note la présence d’une cardiotoxicité chez 53% des sujets traités par la thérapie ciblée, et pour les 47% des sujets qui nous restent, ils n’ont pas fait une Cardiotoxicité. On a fait cette étude par l’analyse des dossiers médicaux des patients cancéreux, en particulier la fiche technique cardio-oncologie pour évaluer la cardiotoxicité des thérapies ciblées. On a trouvé 15 patients qui ont été pris de la thérapie ciblée. Résultats : Sur les 15 patients, 14(93%) étaient les femmes et un seul homme (7%) qui ont été pris de la thérapie ciblée avec un sex ratio H/F=0,08 ; l’âge moyenne de la population étudiée était de 52,6 ans. On note 43% des patients qui ont déjà des antécédents familiaux, et 57% qui possèdent des antécédents pathologiques ; et on a remarqué une prédominance majeur d'atteinte par cancer de sein ; soit gauche soit droit (77 % au totale) par rapport aux autres types de cancers. Parmi les 15 patients inclus dans notre, on note après leur deuxième contrôle cardiaque au sein du service médecine interne cardiologie, 8 patients qui ont été fait une Cardiotoxicité de type différent. Pour mieux préciser, on note :  Un patient a été fait un épanchement péricardique.  Un patient a été fait des troubles rythmiques qui se traduisent par une diminution de la fonction systolique.  Un patient a été fait une insuffisance cardiaque gauche stade 2.  Deux patients ont été fait une insuffisance cardiaque qui se manifeste par une diminution de FEV (70%→61%) pour l’un et pour l’autre une diminution de 20 points.  Un patient a été fait un allongement du QT.  Deux patients ont été fait une hypertension artérielle. Conclusion : Les patients recevant de la thérapie ciblée, sont une population à risque de complications cardiovasculaires, donc il fallait un suivi cardiologique respectif durant le traitement anticancéreux et ainsi après le traitement, pour prévenir les complications à long terme, et les dépister précocement.