Résumé:
Ce travail de Magister s'articule autour de la contribution des principaux polluants atmosphériques et paramètres météorologiques qui conditionnent la production d'ozone troposphérique.
L'ozone Oase forme dans la troposphère par un mécanisme qui repose sur l'oxydation d'une grande variété de molécules organiques catalysée par les oxydes d'azote et sous l'effet de l'irradiation solaire.
Par ailleurs, elle résulte systématiquement de situation météorologiques propices à ce phénomène : anticyclone, ensoleillent intense, température élevée, vents faibles, inversion de température et elle demeure sous l'influence des transports atmosphériques à longue distance.
Les mesures des teneurs des polluants (ozone, oxydes d'azote, monoxyde de carbone et composés organiques volatils) et les paramètres météorologiques sont fournies par le réseau de surveillance d'Alger qui est sous le contrôle du Ministère de l'Environnement. Les sites concernés sont Ben Aknoun, El Hamma, Place du 1er Mai Bab El Oued. Dans une première partie, est établi le profil journalier du niveau d'ozone, pour la période avril 2002 avril 2003 et a permis de suivre l'évolution de l'ozone par rapport aux paramètres chimiques et climatiques.
Le comportement des oxydes d'azote (NOx = NO+NO2) et du monoxyde de carbone (CO) vis a vis de l'ensemble "O3-NO2 » est menée ensuite, afin de distinguer les différentes masses d'air et la part des différentes émissions sur le niveau d'ozone.
Un modèle base sur l'analyse des composantes (ACP) a permis de mieux cerner la part de chaque polluant et les phénomènes et mécanismes mis en jeu, dans ce type de pollution appliquée aux pics de jours.
Cette analyse montre que les NOx au site de Ben Aknoun influent favorablement la formation d’ozone durant la période estivale. En automne cette influence est inversée notamment au mois d’octobre.
El Hamma présents une variation d’ozone allant dans le même sens sur NOx et l’humidité en été. En hiver et dans les autres sites étudiés, les NOx n’ont pas d’influence. Les résultats obtenu à partir des pics de nuits, montrent qu’à la station de Ben Aknoun les émissions des NOx favorisent la formation d’ozone durant le mois d’août.
Les mécanismes complexes de la pollution photochimique induisent des réponses non linéaires des concentrations en espèces chimiques secondaires (O3) aux variations de teneurs de précurseurs (NOx, COV).