Résumé:
Le présent mémoire s’inscrit dans la thématique générale du confort et de la mixité
urbaine en milieu littoral, et met l’accent particulièrement sur la manière de penser
l’architecture et l’urbanisme face à une dent creuse au sein d’un tissu urbain
anciennement colonial d’une ville côtière à caractère résidentiel, commercial,
éducatif et touristique. Ce milieu se qualifie autant qu’espace fragile,
particulièrement lorsqu’il s’agit d’intervenir sur le plan urbanistique et architectural.
Parler d’habitat en tant qu’« organisation sociale et spatiale de la société » amène à
établir un lien étroit avec une organisation des modes de vie. Cela met en lumière
l’interaction entre un univers matériel et un univers socioculturel, entre la forme et
l’usage du lieu.
L’habitat constitue donc le point d’ancrage social de l’individu ou du ménage dans
l’organisation spatiale de ses rapports sociaux. La relation entre le « dedans » et le «
dehors » joue cependant un rôle très important, notamment dans l’expression des
modes de vie marqués par une distinction traditionnelle de la sphère privée et de
l’espace public.
La mixité n'est plus considérée comme un état à atteindre mais bien comme un
processus permanent et durable, qu'il s’agisse d'impulser et de garantir. Cette
proposition suggère alors d'approfondir une dialectique stratégique entre la
reconnaissance sociale et politique de la spécialisation, des différences au sein de
l'espace urbain et la garantie d'accessibilité de tous à l'ensemble des fonctions
urbaines. La lisibilité du principe de mixité peut alors correspondre à la formule «
donner à chacun - vis-à-vis de son lieu de résidence - les moyens d'en partir et l'envie
d'y rester ».
Ce travail, étudie à l’échelle du quartier, les aspects architecturaux et urbains de
l’habitat intégré en milieu littoral, à travers quelques exemples et permet de mettre en
avant la notion de la complexité afin d’éviter le phénomène de la cité-parasitaire
dites cité-dortoir.