Résumé:
Le patrimoine architectural bât i constitue l’identité de chaque ville. Il est considéré comme un
témoignage vivant des civilisations passées, de leurs créativités et de leurs modes d’aménagement
territoriaux liés aux contextes naturels, sociaux et culturels.
La valorisation de patrimoine colonial du 19ème et 20ème siècle est devenue un sujet d’actualité,
vue son rôle prépondérant dans le développement des villes sur plusieurs plans. Surtout que les
édifices publics et les habitations datant de la période française sont réutilisés par les algériens
depuis l’indépendance.
Le bât i colonial du 19ème et début du 20ème siècle persiste jusqu’à nos jour, et représente une
partie considérable du parc immobilier, mais son état actuelle a des impacts néfastes sur l’image et
le fonctionnement de la ville, Et à cause de la négligence et la surexploitation et les transformations
anarchiques ce patrimoine est en voie d’ext inct ion.
Ce mémoire traite la problématique de la typologie architecturale et stylistique des édifices majeurs
qui datent de la période française dans la ville de Bejaïa. Le choix de cette ville était par rapport sa
richesse patrimoniale surtout coloniale.
L’object if de la recherche est de produire une connaissance sur les édifices majeurs coloniaux, par
rapport à leurs situation dans la ville, leurs système constructif, et surtout leur typologies et style
architectural. Par la suite la comparaison avec d’autres édifices de la même période dans d’autres
ville dans le monde.
Cette recherche va nous permettra de définir le meilleur moyen à adopter pour la sauvegarde et la
pérennisation de ce patrimoine séculaire.