Résumé:
L'architecture est à la fois l'art, le savoir-faire, d'imaginer, de concevoir et de réaliser
des espaces, et à la fois l'objet qui peut influencer sur la sécurité des gens.
En particulier il est nécessaire qu’un projet d’habitat traite les concepts de l’identité
environnementale.
Les risques d’inondations sont liés à l’interaction complexe de plusieurs composantes,
c’est le produit de la concomitance de facteurs topographiques, géographiques, géologiques,
hydrologiques, métrologiques. La protection contre les inondations et la réduction de la
vulnérabilité des zones exposées à ce phénomène nécessitent une meilleure connaissance du
risque
La notion de la résilience peut être utilisée à plusieurs échelles allant de celle du
bâtiment jusqu’à celle du territoire. Ce fonctionnement multi-scalaire permet en théorie de
généraliser une certaine cohérence vis-à-vis du risque mais il se caractérise par sa complexité
de mise en place à une grande échelle. En effet, la résilience à l’échelle du bâtiment est
possible grâce à des formes et à des techniques qui permettent à l’édifice seul de résister aux
inondations et d’offrir aux occupants des locaux sécurisés lors des montées des crues. Ces
unités (bâtiments) ne pouvant fonctionner séparément, penser la résilience à l’échelle du
quartier est indispensable afin de garantir aux habitants un mode de vie normal. Néanmoins
cette inclusion nécessitera un processus complexe, qu’on tentera d’étudier et de détailler dans
le présent mémoire.
Pour cela, dans le site ayant fait l’objet de notre présente étude, situer dans la ville
nouvelle d’El Ménéaa, nous avons proposé la création d’un quartier résidentiel avec la prise
en considération de vulnérabilité des logements ainsi que la qualité urbaine et architecturale
des espaces en commun lors de sa conception.