Résumé:
Dans notre étude, nous avons testés le comportement de cinq souches de S. Enteritidis à partir de la volaille vis-à-vis de six antibiotiques (Ampicilline, Néomycine, Enrofloxacine. Colistine, Tétracycline et Ceftiofur). Il ressort de cette étude que seule la Ceftiofur manifeste une situation préoccupante voire alarmante. En effet, la volaille forme un grand réservoir de germes résistants ce qui pourrait constituer un grand danger pour la santé humaine. Ces germes résistants peuvent être transférés à l'homme par la chaîne alimentaire. Le vétérinaire a un rôle primordial à jouer pour faire respecter par l'éleveur la posologie, le rythme d'administration et la durée du traitement. La déficience de l'hygiène en élevage pourrait constituer un facteur pouvant augmenter les résistances bactériennes aux antibiotiques d'où l'importance d'inciter les éleveurs à améliorer les conditions d'hygiène à leurs animaux. Pour éviter le développement des résistances, on préconise une utilisation assez réfléchie des antibactériens en particulier ceux utilisés pour la stimulation de la croissance qui peuvent être remplacés par une gestion plus rigoureuse en hygiène des élevages. On suggère la création des réseaux nationaux de surveillance de la résistance des bactéries aux antibiotiques tout en tenant compte des antibiotiques des antibiotiques prescrits à titre curatif, préventifs et utilisés comme facteur de croissance La standardisation de l'antibiogramme en médecine vétérinaire à l'échelle nationale existe depuis l'année 2001(fascicule de standardisation 1ere édition). En effet, cette standardisation de l'antibiogramme permet le dépistage exact des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques à travers tous les laboratoires du pays, par voie de conséquence connaître le pourcentage des bactéries résistantes à un antibiotique donné. Ainsi nous pouvons orienter ces résultats vers la production et éventuellement l'importation des antibiotiques. Le praticien pourra aussi utiliser une meilleure prescnption médicale.
