Résumé:
Le projet urbain se présente comme une nouvelle manière de faire de l’urbain, et
l’étendue de son champs d’actions nous a permis de nous intéresser à la thématique des
recompositions des petites villes portuaires.
Le port et la ville ont longtemps formé un système basé sur l’imbrication et la
complémentarité de leurs fonctions.
Cependant, sous l’effet des mutations extérieures, les villes et les ports ont évolué
rapidement et leurs relations ont changé de nature. Le port devient par conséquent
autonome en se détachant.
Le système ville-port est alors remis en cause, désorganisé, une coupure en a donc
résulté, entre la ville et le port. Puis la stratégie de délocaliser toute activité portuaire en
dehors de la ville a engendré des espaces vides au cœur de la ville, lieu de l’ancien port.
Depuis quelques années, ces anciens espaces ville/port constituent un grand potentiel pour
ces villes, d’où l’importance de les recomposer.
Dans ce mémoire, l’objectif est de mettre la lumière sur la problématique de la rupture
centre historique /port dans le cas de la ville de Cherchell.
Ce site a l'avantage de se situer sur une frange maritime sur toute la longueur de l’aire
urbaine. Cette situation nous donne l’avantage de projeter un aménagement général de
l’articulation ville – mer. De plus la nécessité de prévoir une meilleure fluidité mécanique,
nous conduit à songer à l’aménagement d’un front de mer sur toute l’étendue du périmètre
urbain et traduire ainsi la nouvelle façade maritime.
Face à la délocalisation envisagée du port du Cherchell, et ce clivage que vivent ville et
port, la recomposition ville/port demeure comme l’opportunité ultime pour dépasser ce
problème de rupture.