Résumé:
Le syndrome coronarien aigue est une urgence médicale, de pronostic vital généralement menacé, qui nécessite une prise en charge immédiate, et pour cela le diagnostic du syndrome doit être assuré et effectué dans les plus brefs délais.
Les biomarqueurs cardiaques jouent un rôle axial dans ce processus, ce qui fait du choix du marqueur idéal, un challenge qui touche plusieurs volets.
Notre objectif est d’analyser la corrélation entre la Troponine I ultrasensible, et les marqueurs cardiaques classiques (CK, LDH, ASAT).
Une étude transversale monocentrique a été réalisé sur une population de 40 patients de sexe différent (13 femmes et 27 hommes) souffrants d’un syndrome coronarien aigue.
Les résultats des dosages des marqueurs cardiaques classiques (CK, LDH, ASAT) ont été le sujet d’analyse par rapport à une méthode de référence, la Troponine Ultrasensible, afin de voir l’existence d’une corrélation significative entre les valeurs.
Les valeurs obtenues après les dosages des différents paramètres inclus dans cette étude étaient 60% de valeurs élevées évoquâtes d’une attente cardiaque pour la CK, 63% pour la LDH et 50% pour l’ASAT, avec 100% des valeurs positives de troponine HS comme étant le biomarqueur de choix et celui utilisé pour diagnostiquer l’IDM chez les patients inclus dans notre étude.
Les résultats des examens statistiques réalisés à partir des concentrations obtenues ont montré l’absence de corrélation entre les biomarqueurs cardiaques classiques et la cTnI-hs, cela a été expliqué par plusieurs facteurs physiologiques et analytiques, principalement la haute sensibilité de la cTnI-us et la différence des temps nécessaire pour la détection des biomarqueurs étudiées
