Université Blida 1

Efficacité et innocuité des médicaments pour le traitement de la dépendance cannabique

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dc.contributor.author Djemli, Dina
dc.contributor.author Boussaid, Amel
dc.contributor.author Amiri, Aimen Charaf Eddine
dc.contributor.author Namane, Leila (promotrice)
dc.date.accessioned 2022-07-20T10:45:14Z
dc.date.available 2022-07-20T10:45:14Z
dc.date.issued 2020
dc.identifier.uri https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/18925
dc.description MPHA 338 fr_FR
dc.description.abstract Le cannabis est la drogue la plus consommée au monde. Cette plante est connue et cultivée par l’homme depuis l’antiquité. Elle était utilisée aussi bien pour ses qualités alimentaires (les graines) que pour ses fibres (textiles), mais également pour ses effets thérapeutiques. Les propriétés psychotropes du cannabis étaient également connues avant l’ère chrétienne et déjà utilisées lors de rites et de cérémonies de guérison. Sur le plan médico-légal, un durcissement généralisé de la législation internationale, a été observé depuis les années 60, et c’est le cas de notre pays. Certains pays de l‘Europe, comme les Pays Bas, se sont prononcés sur la dépénalisation. Nous avons développé dans un premier temps des généralités concernant la plante Cannabis sativa ( botanique et compositions ) l’aspect pharmacologique de cette plante (les récepteurs cannabinoïdes ainsi que leurs différents ligands), sevrage et dépendance et enfin L’intervention du pharmacien dans les unités de psychiatrie et leur compréhension du fonctionnement de ces substances, et sa participation en effet à l'évaluation de l'efficacité et l'innocuité des médicaments pour le traitement de la dépendance au cannabis Les résultats des études faites en Amérique du nord (par des psychiatres, médecins et pharmaciens) indiquent que les ISRS, les antidépresseurs à action mixte, le bupropion, la buspirone et l'atomoxétine sont probablement peu utiles dans le traitement de la dépendance au cannabis, Étant donné les preuves limitées de leurs efficacités et certains effets indésirables. Nabiximols (sativex), une combinaison de THC et CBD s’est avérée efficace pour diminuer la consommation du cannabis. Le dronabinol a diminué la plupart des symptômes de sevrages avec une bonne tolérance chez les personnes dépendantes Les agents gabaergiques peuvent être envisagés comme traitement efficace étant donné que la gabapentine et le baclofène avaient un succès dans la réduction des symptômes de sevrage ainsi que la consommation. Le zolpidem en association avec le nabilone a aussi supprimé un éventail de symptômes de retrait et a facilité l’abstinence. Cependant ce n’était pas le cas pour le topiramate et le divalproex qui n’étaient pas à la mesure d’améliorer le sevrage. Le Lithium, utilisé depuis longtemps dans la psychiatrie a atténué le sevrage chez les personnes accros avec une bonne tolérance. La N-acétylcystéine un supplément antioxydant semble favoriser la diminution de consommation de la marijuana chez les adolescents. Peut-être la réponse est déjà présente dans notre corps, l’ocytocine a bien démontré cela en diminuant l’envie de consommer la marijuana Pour certains médicaments, les données sont incomplètes et nécessitent d’être mieux étudiés et pour d’autres, les preuves sont assez suffisantes pour les juger efficaces et les considérer comme un traitement pour la dépendance du cannabis fr_FR
dc.language.iso fr fr_FR
dc.publisher Univ. blida1 fr_FR
dc.title Efficacité et innocuité des médicaments pour le traitement de la dépendance cannabique fr_FR
dc.type Thesis fr_FR


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