Résumé:
La reproduction canine se distingue de la reproduction des autres espèces domestiques par les particularités physiologiques de l'ovulation, de la maturation ovocytaire et du développement embryonnaire.
Cette étude du cycle estral de la chienne, à caractère analytique, représente un essai comparatif de deux marqueurs de chaleurs. Elle a pour objectifs d'évaluer la précision de chacun d'eux, et de rechercher les critères permettant d'améliorer leur utilisation pour déterminer la période optimale de fécondabilité, tout en accommodant les facteurs temps et dépenses.
Dans un premier temps, l'auteur rappelle les principales particularités de la physiologie de la reproduction chez la chienne. Ensuite, il décrit les différentes méthodes déjà mises en æuvre dans la littérature pour réaliser un suivi de chaleurs dans le but de déterminer la période optimale de fécondabilité.
Dans un second temps, l'auteur réalise un suivi de chaleurs pour seize chiennes par application de la méthode des frottis vaginaux (coloration de Harris-Shorr) associée a la mesure de la concentration de la progestérone plasmatique (dosage radio-immunologique). Parmi l'effectif suivi, neuf chiennes ont présentées leurs chaleurs durant la période du 29-052006 au 31-08-2006. Une analyse des résultats a été effectuée et montre que la majorité des chiennes (88.9%) présentent une évolution de chaleurs conforme au standard général.
En outre, l'auteur a accompli une étude statistique comparant les paramètres cytologiques, à savoir les taux cellulaires d'acidophilie aux mesures de la progesterone plasmatique. L'utilisation d'un test statistique a permis d'établir l'étude de la corrélation.