Résumé:
Résumé
L'impact des facteurs environnementaux sur la reproduction chez les petits ruminants a été largement discuté. En effet, la plupart des petits ruminants présentent des variations de leur activité sexuelle, liées principalement à la photopériode, ce qui limitent leur reproduction à une certaine saison de l’année. Ces variations dépendent de plusieurs facteurs : l’espèce, la race et le lieu. Certaines espèces ont une saison sexuelle en jours courts (photopériode décroissante : ovins, caprins, camelins), d’autres en jours longs (bovins, équins). Le mécanisme de l’action de la photopériode se fait par les voies nerveuse et hormonale. L’information lumineuse reçue par la rétine est transmise à l’épiphyse ou glande pinéale qui sécrète de la mélatonine la nuit. La durée de sécrétion de la mélatonine agit sur l’hypothalamus pour synchroniser l’horloge circadienne principale et réguler les pulses de LH par l’intermédiaire du GnRH. Des facteurs secondaires interviennent aussi, telle la température, liée aussi aux saisons Les températures élevées tendent à nuire à la performance sexuelle des mâles et des femelles. Pour contrôler les variations d’activité sexuelle, des traitements photopériodiques ou de l’administration de mélatonine (qui mime l’effet des jours courts), pouvant être associés à l’effet mâle pour les femelles, peuvent être utilisés. Ces traitements agissent aussi sur la production laitière, la croissance des poils et sur la défense de l’organisme.