Résumé:
RESUME
Cette étude représente une synthèse bibliographique ainsi qu’une évaluation bibliométrique des données disponibles en littérature sur le contrôle de qualité de la semence bovine en Algérie. Malgré le nombre important d’études disponibles sur les causes d’échec et de réussite de l’Insémination Artificielle (IA) bovine en Algérie, très peu sont celles qui s’attellent aux facteurs tenant au taureau d’IA dont essentiellement la qualité de sa semence.
Les facteurs liés au taureau sont sa valeur génétique, son statut sanitaire et infectieux ainsi que l’évaluation de sa fonction reproductrice, viendront ensuite, les conditions et la technique de récolte du sperme.
La production de la semence bovine se fait dans des centres spécialisés suivant un organigramme de production (un process) adapté à chaque centre. En Algérie, cette production se fait exclusivement au niveau du centre national d’insémination artificielle et d’amélioration génétique (CNIAAG), qui est un établissement public sous la tutelle du ministère de l’agriculture.
Les données rapportées dans trois études réalisées entre 2015 et 2018 sur l’analyse de la semence bovine produite par le CNIAAG, montrent grossièrement une mauvaise qualité biologique avec des résultats s’inscrivant en dessous du seuil d’acceptation en IA.
Le contrôle de qualité (CQ) standard, basé sur les techniques d’analyse subjectives (microscopie) présente l’inconvénient d’être imprécis, variable, et chronophage. Ceci démontre l’intérêt d’un CQ basé sur des techniques d’analyse objectives offrant l’avantage de la précision et du gain de temps, à l’instar de l’analyseur de semence assistée par ordinateur (CASA) et la cytométrie en flux (CMF).
Au-delà du simple CQ, l’implémentation d’un système de gestion de la qualité, tel qu’un système HACCP est seul à même d’identifier les risques et de permettre ainsi leur correction préventive afin d’assurer la qualité plutôt que de simplement la contrôler en aval du process de production.