Résumé:
Résumé
Le diagnostic des maladies respiratoires doit se faire sur des clichés de haute qualité. Le clinicien,
doit prendre les mesures nécessaires en fixant les constantes radiographiques en fonction de la région anatomique, en plaçant le patient en position convenable et en fin en assurant un bon développement de l’image radiographique loin de tous artéfacts d’exposition, de position et de développement. L’appréciation de la densité, le contraste et la netteté est essentielle avant de procéder au diagnostic pour ne pas s’induire à l’erreur dans l’interprétation de clichés. Les rayons X ont des effets ionisants, ce qui fait que des mesures de sécurité doivent être mises en place durant tout le processus de radiographie.
La radiographie numérique (CR et DR) a rendu la radiographie analogique une technique radiographique dépassée que ce soit sur le plan de réalisation ou sur le plan de qualité de l’image. La préparation et la bonne contention du patient et la réduction du diffusé par l’emploi des grilles anti- diffusantes plaident en faveur de l’amélioration de la qualité de l’image. Pour établir un diagnostic, au moins deux vues radiographiques orthogonales (une vue de profil et une vue de face) sont nécessaires pour mettre en évidence la position et le déplacement des structures anatomiques thoraciques . Les particularités radio-anatomiques entre espèces (chien et chat) et entre races (races longilignes vs brévilignes) et fonctionnelles (inspiration, expiration) doivent être prises en considération lors l’exploration radiographique. Il est aussi essentiel de faire recours à l’appréciation objective en estimant les paramètres de taille de certains organes (rapport trachée-entrée du thorax, VHS).
