Résumé:
Dans cette étude la chitine a été isolé à partir de l’exosquelette, de deux arthropodes : crevette et criquet et la plume d’un mollusque : le calamar. Dans un premier temps la matière première a subi une déminéralisation à l’HCl. Une déprotéinisation chimique a été suivi à l’NaOH ou enzymatique à la protéase. Le rendement massique d'extraction par voie chimique le plus élevé de la chitine a été obtenu à partir de 24,48 % (plumes de calamars). Pour les crevettes et les criquets, les rendements massiques de chitine étaient respectivement de 12 % et de 8,75 %. Le rendement le plus élevé est à l’hydrolyse enzymatique (30%). La chitine extraite a été caractérisée par deux analyses : FTIR, qui nous a montré que la chitine des crevettes et des criquets est de type alpha par contre la chitine des calamars est de type beta, cette technique nous a permis aussi de calculer le DDA et le DA des chitines extraites. Le degré d’acétylation (DA), était de 59,75 % pour les crevettes, 64,03 % pour les plumes de calamars et 60,69 % pour les criquets. Le deuxième analyse c’est le microscope électronique à balayage (MEB), qui nous a montré que la structure de la chitine extraite par les crevettes est granuleuse et un peu fibreuse, et la chitine extraite à partir de plume de calmar a une structure fibreuse, et par rapport à la chitine de criquet sa structure est caractérisée par la présence des nanofibres et des granules et des pores.
La chitine a été transformée par la suite en chitosane par la réaction de désacétylation. Par ailleurs, des tests anti-microbiens ont été effectués par des dilutions de chitosane sur : E.coli, staphylococcus aureus, et le champignon aspergilus. Les résultats ont montré des zones d’inhibition sur E. coli et staphylococcus aureus et pas sur le champignon aspergillus.
En conclusion, notre travail a permis de mettre en évidence que le criquet constitué une bonne source de chitine qui peut être exploitées dans les recherches des bioproduits anti-microbiens