Résumé:
Le déchet est un sous produit de la vie, il est bien là dans notre environnement et il va falloir le prendre en charge. Autrefois, la production des déchets ménagers était minime appropriée au modèle de consommation de l’époque et au modèle de l’empaquetage. Les volumes des déchets étaient si faible qu’ils finissaient par se désintégrer et s’auto recycler de manière naturelle. Le plastique n’existait pas encore et la vente en vrac était de rigueur. L’économie circulaire fonctionnait sans qu’on y prête attention.
Aujourd’hui avec tous les changements qui ont affecté notre vie, le suremballage, la surconsommation ont boosté la production de déchet, qui elle est proportionnelle à la population. Ceci est très apparent au niveau des villes où les personnes et les activités se concentrent énormément. Les déchets étaient soit entassé dans de grandes décharges puantes ou enterrés ou jetés dans les mers lointaines.
La gestion des déchets est devenue une entreprise très diversifiée, à l’image des déchets, en débutant par le tri sélectif, le ramassage mécanisé et spécialisé, et surtout le recyclage et la valorisation. Le déchet s’avère un trésor qui génère, en plus de la propreté de l’environnement et tout son corolaire, une grande valeur ajoutée. L’économie du déchet est née et certains pays y tirent de grands avantages. Certaines sociétés misent déjà le principe pollueur-payeur, d’autres visent le zéro déchet. En Algérie, on est un peu à la traine sur tous les chainons du processus. La production journalière unitaire est autour de 0,8 kg, le tri et le recyclage sont à l’état embryonnaire, ce qui donne de l’avantage à la prolifération des déchets dans l’environnement et ses conséquences désastreuses.