Résumé:
L’argent ; le métal noble en plus de ses propriétés physico-chimiques et optique ; il est connu avant tout par ses propriétés bactéricides ce qui mène les chercheurs à son exploitation dans diverses applications biomédicales. Les algues marines sont aussi une source riche en molécules thérapeutiques, de métabolites secondaires et de métabolites biologiquement actifs tels que les “polyphénols “. L’objectif de ce travail est la réalisation d’une synthèse de nanoparticules d’argent en suivant deux méthodes une chimique basée sur la réduction par le citrate de sodium et une biologique (dites verte) en utilisant des extraits hydrosoluble et hydro-éthanolique d’algue brune. L’étape qui s’avère crucial dans la réalisation de notre travail c’est bien la caractérisation qui commence déjà par le changement de couleur révélant la formation des nanoparticules d’argent. Cette révélation est ensuite confirmée par spectroscopie UV-Visible avec des absorbances de 420 nm, 390nm et 425nm. La forme sphérique a été visualisée par le MEB. La distribution de leurs tailles obtenue par DLS montre une distribution différente selon le type de nanoparticules d’argent avec la meilleure distribution celle de l’extrait hydro-éthanolique qui était de 174,5 nm. Quant aux groupements fonctionnels leurs identification a été faite par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (FTIR) qui montre des piques similaires avec apparition ou disparition de deux bandes chez les deux synthèses faite par les extraits d’algue par rapport à celle de citrate qui montre uniquement trois bandes dans deux complètement différents à celles des extraits algales une chose à prendre en considération en cas d’applications biomédicales. Le Potentiel Zeta nous a montré la différence de charge globale par rapport au type de nanoparticules d’argent dont la meilleure était de -38,5 mV celle de l’extrait hydrosoluble algale. Les nanoparticules d’argent synthétisées ont montré une activité inhibitrice vis-à-vis de toutes les bactéries pathogènes humaines testées (Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Pseudomonas aureginosa et Enterobacter cloacae) dont les meilleurs résultats obtenus en particulier l’échantillon des nanoparticules d’argent hydrosolubles vis-à-vis aux Staphylococcus aureus et Pseudomonas aureginosa par rapport aux nanoparticules d’argent hydroéthanoliques et citrate de sodium. Ce travail nous a démontré que l’algue brune utilisée contient des composés biologiquement actifs, ce qui nous a aidé à obtenir ces bio Nanoparticules présentant une forte activité antibactérienne.