Résumé:
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une des endocrinopathies les plus fréquentes chez les femmes en âge de procréer. Encore sous diagnostiquée, elle impacte fortement sur la qualité de vie des femmes qui en sont atteintes et crée à la fois des troubles du métabolisme et de la fertilité. L’objectif est d’étudier en décrivant ses caractéristiques clinico-biologiques et les types d’infertilité qu’il engendre. Il s’agissait d’une étude prospective et rétrospective des cas cliniques des patientes, de l’Hôpital du BLIDA. Au terme de notre étude on a collecté 08 patientes selon les critères de l’étude. L’âge moyen de 28,75 ans avec des extrêmes 24 de 36 ans. Notre étude a trouvé qu’il y avait 62,5% des patientes en surpoids ou en obésité (IMC>=25). Les signes d’hyperandrogénie retrouvés étaient l’irrégularité menstruelle 62,5 % (soit 05 sur 08 patientes) ; l’hirsutisme 25% (02 sur 08 patientes) sachant qu’une patiente peut présenter plusieurs de ces signes. L’infertilité primaire était le type retrouvé le plus fréquemment dans notre étude avec un taux de 62,5%. Les résultats de notre étude montrent que le taux d’androgène; infection urogénital, irrégularité menstruelle, infertilité primaire et l’excès de poids favorisent l’apparition de cette maladie.