Résumé:
Ce travail est une enquête rétrospective portant sur l’étude épidémio–clinique des
kystes de l’ovaire (KO) à propos des cas observés au service de gynécologie
obstétrique du CHU Parnet, Alger. L’objectif de l’étude est de faire connaître la
fréquence de ces kystes, la clinique, les complications et la prise en charge
thérapeutique. Au cours de notre étude, nous avons colligé 110 cas des masses
ovariennes diagnostiquées dans le service dans la période comprise entre 2018 et
2019. Parmi ces masses, 07 cas (6,36%) étaient des tumeurs épithéliales borderline et
77 cas soit de 69% des tumeurs ovariennes (bénignes et malignes) exclus de notre
étude, seuls les kystes fonctionnels et endométriosiques ont été étudiés selon: l’état
marital, le motif de consultation, l’âge de ménarche, le type de kyste, l’âge des
patientes, l’antécédent familial, le siège, la taille et le traitement. Les résultats
obtenus montrent que les KO sont moins fréquents que les autres masses avec une
fréquence de 23.63% par rapport aux tumeurs (76.36%). Les femmes célibataires
étaient plus atteintes (69.23 %). L’hémorragie était le motif de consultation le plus
fréquent (50%). L’âge moyen de ménarche était de 12.96 ans avec des extrêmes allant
de 11 ans à 16 ans. Parmi les kystes, 07 cas soit 26.92% sont représentés par des
kystes folliculaires, 13 cas soit 50% de kystes lutéaux et 06 cas soit 23.07% des
kystes endométriosiques. La majorité des KO étaient diagnostiqués à gauche (50%) et
l’atteinte bilatérale était dans 7.26% des cas. Le kyste d'ovaire atteint toutes les
classes d'âges principalement les femmes en âge de procréation. La taille maximale
des kystes était de 12 cm et la taille minimale était de 2 cm. A travers les résultats, on
constate que 77%des cas ont bénéficié d’une hormonothérapie, alors que seulement
23%ont été opérés.A la fin, ce travail a mis le doigt sur les KO dans un hôpital à
Alger. Cependant, d’autres études plus étalées d’un point de vue échantillon, région,
et facteur épidémiologique seront à envisager