Résumé:
L'addiction au sexe (AS) a été l'un des premiers exemples de Trouble du Contrôle des Impulsions (TCI) ou de comportement addictif associé au traitement de la maladie de Parkinson (MP). Ce travail a pour objectifs, d’une part, l’évaluation de la dépendance de L-Dopa responsable des addictions, notamment au sexe, en fonction des prises médicamenteuses, et d’autre part, la détermination de l’impact des dysfonctionnements du système dopaminergique cérébral chez les patients parkinsoniens souffrant d’addiction, et améliorer la prise en charge des addictions au sexe provoquée par les traitements antiparkinsonien. Pour cela, nous avons effectué une étude clinique et psycho-comportementale sur 20 patients parkinsoniens suivis au niveau du service neurologie de l’Hôpital (Frantz Fanon) de Blida.
Nos résultats ont montré une prédominance masculine avec un sexe ratio de 1,85. L’âge moyen des patients atteints de la MP dans cette étude est de 56,95±13,54 ans. Par contre, l’analyse descriptive des cas de MP retrouvait un âge moyen de début de la maladie de 50,15± 12,78 ans. Concernant le Mini Mental State Examination (MMSE), 60% des patients possèdent un score supérieur à 23 ne présentent qu’une atteinte cognitive légère. L’évaluation des différents troubles psycho-comportementaux des patients parkinsoniens a montré deux types de comportements ; hypo et hyper-dopaminergique (35% et 65% respectivement) provoqué par des prises médicamenteuses répété de L-Dopa. Nos résultats ont aussi révélé la présence d’addiction au sexe chez 45% des patients parkinsoniens traité avec une posologie dans notre série est revue à la hausse après une période de prise médicamenteuse (6.4±3.56 ans) et peut être allé jusqu’à 1450 mg/jour
