Résumé:
Dans notre travail de recherche, nous avons effectué une étude rétrospective et perspective ayant portée sur les dossiers 1177 patientes, prises en charge au niveau de laboratoire d’anatomopathologie de l’EPH de Kolea wilaya de Tipaza, dans la période entre janvier 2021 et Juin 2022. L’objectif principal est de vérifier si un diagnostic précoce des lésions du col de l’utérus diminuerait la fréquence des lésions de haut grade et de leur évolution vers les stades cancéreux.
Au terme de cette étude les principaux résultats des patientes présentant des lésions cervicales à papillomavirus humain obtenus, révèlent une importante incidence dans la tranche d’âge 40-60 ans, alors que cette incidence est faible chez les patientes jeunes âgées entre 20 et 30 ans. Selon le type de lésions précancéreuses, une prédominance de celles de bas grade a été notée, par contre. Il a été également constaté une forte relation positive et significative (p<0,05) entre l’incidence des lésions de haut grade et certains facteurs de risque, en particulier la multiparité, et la précocité des rapports sexuels (avant 20 ans).
Enfin, une faible incidence des lésions précancéreuses de haut grade peut témoigner de la réussite des programmes de dépistage précoce. La compréhension et la connaissance de l’impact de ces facteurs de risques sur le développement des lésions précancéreuses du cancer utérin, sont des éléments importants dans toute activité de dépistage et de prévention
