Résumé:
Notre principal objectif est d'étudier l'insuffisance gonadotrope chez les patients (hommes et femmes) atteints des adénomes hypophysaires, en évaluent les taux des hormones hypophysaires (FSH, LH et PRL) et les hormones sexuelles testostérone et oestradiol.
Les tumeurs hypophysaires représentent la majorité des tumeurs bénignes qui développé dans hypophyse qui est une glande neuroendocrinienne située à la base du crâne, la plupart de sécrétion hormonale est sous son propre contrôle. Ces tumeurs sont détectées par l’imagerie de résonance magnétique (IRM), parmis leurs résultats qui provoquent un déséquilibre de la sécrétion hormonale et plusieurs cas cliniques. Dans notre étude, nous avons observé que la majorité des adénomes sont des adénomes bénins et la plupart sont des macroadénomes. Nous avons étudié 103 dossiers rétrospectivement des patients atteints des adénomes hypophysaires colligés au service d’endocrinologie de l’hôpital de Bab el oued, Alger entre 2005 et 2021, on a utilisé l’Excel et le prisme 9 pour les analyses statistiques. Les résultats obtenus montrent que les conséquences des adénomes hypophysaires a été mentionné par sécrétion faible d’hormones gonadotrophines follicule stimulating hormones (FSH) et hormone lutéinisante (LH) et oestradiol et testostérone qui indique le déficit gonadotrope et augmentation de prolactine (PRL) .chez les cas d’adénome a prolactine le type le plus courant chez les femmes 40.38 %, et de tumeur bénigne non fonctionnelle chez les hommes 47.05%. La plupart des patientes souffrent de troubles menstruelles, galactorrhée et l’infertilité, chez les hommes on observe baisse de la libido, problème de l’éjaculation et de l’érection, gynécomastie et l’infertilité. Notre étude a confirmé que les adénomes hypophysaires ont de des impacts négatifs sur la fonction gonadotrope et spécialement sur la fertilité