Résumé:
Plusieurs stratégiesadoptées pour améliorer les taux de gestation après l’insémination artificielle (IA)bovine. Ces stratégies consistent à augmenter les chances de survie précoce des embryons grâce à l’utilisation de médicaments tels que les antiinflammatoiresnon stéroïdiens (AINS). L’objectif de notre travail est de comparer l’effet de l’application des AINS les plus fréquemment utilisés chez les bovins (flunixineméglumine [FM], carprofène, méloxicam, aspirine) par une méta-analyse à partir de 28 études issues de 18 articles publiés disponibles en ligne. Cette mata-analyse a permis de ressortir les points forts et les points faibles de l’utilisation des AINS chez la vache après IA. Les AINS permettent d’améliorer les taux de gestation de 5% (RR= 1.05 ; IC=1.002-1.002 ; P=0.036 ), ils améliorent les taux de gestations de 8% (RR=1.08 ; IC=1.012-1.163 ; P=0.02), de 5% (RR=1.05 ;IC=1.003-1.63 ;P= ), de 4% (RR=1.04 ;IC=1.006-1.09 ; P=0.04) chez la vache multipare, synchronisée par les progéstagènes, les vaches traitées avec des doses normales de FM et chez les vaches non repeat breeders respectivement. La régression a révélé qu’uniquement les multipares ont présenté une amélioration de la gestation estimée de 8%.Les AINS améliorent la fertilité chez les multipares alors qu’ils restent sans intérêt chez les génisses. Cependant, leur administration pourrait être inutile et n'aboutira pas à l'effet désiré sous certaines circonstances