Résumé:
Notre travail a pour but d’identifier et d’évaluer la capacité des souches de Pseudomonas spp fluorescents isolées de l'endophytosphére du palmier dattier de produire quelques métabolites secondaires ainsi que la mise en évidence de leur effet antifongique.
Les résultats de l’identification selon quelques tests de la clé dichotomique et les tests LOPAT nous a permis de retenir 12 souches sur 25 présentant les caractéristiques des Pseudomonas spp.fluorescents. 10 souches peuvent être affiliées aux Pseudomonas putida ou au sein du groupe intermédiaire entre P. putida et P. fluorescens et 2 souches aux espèces de P.fluorescens oubien P.aureofaciens oubien P.chlororaphis.
Les résultats de la mise en évidence de leur capacité à produire des molécules bioactifs ont révélé que 100% des souches ont le pouvoir de produire l’ammoniac, 80% produisent l’amylase ,75% sont aptes à synthétiser l’acide indole acétique (AIA), 41,6% produisent de cyanure d’hydrogène (HCN), 50% produisent les phosphatases, et seulement 25% sont avérés productrices des enzymes protéolytiques. En revanche, ces derniers se sont montrés incapables de produire les phénazines, les lipases et les acides organiques.
Les huit souches qui ont montré une forte production des métabolites secondaires ont été criblées in vitro pour leur activité antagoniste vis-à-vis de deux formes de Fusarium oxysporum sur trois milieux différents (PDA et King B et le milieu Mixte) par la technique de confrontation directe. Les souches de Pseudomonas (KFR2, TBR51, TRR5) ont montré une inhibition importante de la croissance mycélienne avec des taux d’inhibition allant jusqu’à 88%.
