Résumé:
L’infection urinaire est une pathologie fréquente chez le nouveau-né, le nourrisson et l’enfant, la prévalence de ces infections dépend de multiples facteurs notamment l’âge et le sexe.
Les manifestations cliniques varient selon que l’infection est basse (cystite) ou haute (pyélonéphrite), c’est dans cette optique que nous avons entrepris une étude microbiologique dont l’objectif est d’isoler des microorganismes qui peuvent être responsables de l’infection urinaire, et d’évaluer la sensibilité des bactéries isolées à certains antibiotiques pour préconiser un traitement efficace à cette infection.
Il s’agit d’une étude prospective et rétrospective effectuée au niveau du laboratoire de microbiologie de l’hopital de Boufarik (wilaya de Blida), elle a été menée sur 233 cas. Pour le diagnostic on a utilisé les méthodes classiques comportant un examen cytobactériologique des urines (ECBU) et une identification biochimique complète en utilisant des galeries Api (Api 20 E, Api 20 NE, Api Strep, Api Staph), et enfin on a évalué la sensibilité et la résistance des souches identifiées à divers antibiotiques en utilisant des antibiogrammes.
Sur les 233 prélèvements analysés, nous avons diagnostiqué 13.3 % cas positifs, avec la dominance de sexe féminin 61.29 % par rapport au sexe masculin 38.7 % (sex ratio= 0.63). L’analyse cytobactériologique et l’identification biochimique ont révélé la dominance des bactéries Gram négatif particulièrement : Escherichia coli (67.7%), Klebsiella pneumoniae (9.7%), Proteus mirabilis et Pseudomonas aeruginosa (6.5%), Citrobacter freundii (3.2%), et des bactéries Gram positif telles que : Staphylococcus aureus et Streptococcus spp qui ont présenté chacune une fréquence de 3.2%
