Résumé:
Du fait de leur impact économique et sanitaire , les avortements font depuis longtemps l’objet
de l’attention des pouvoirs publics. Est considère comme avortement dans l’espèce bovine
l’expulsion du foeutus ou du veau né mort ou succombant dans les quarante huit heures qui
suivent la naissance. Tout évènement répondant à cette définition doit être déclaré aux
autorités. Un prélèvement de sérum maternel et des enveloppes fœtales doit être effectué par
le vétérinaire sanitaire de l’exploitation pour une recherche de brucellose.
En restreignant l’avortement à une expulsion, cette définition réglementaires élimine les cas
de mortalité embryonnaire intra-utérine aboutissant à une résorption in situ ou à un pyomètre.
Même si le diagnostic de gestation est difficile lors de ses toutes premières semaines, plus
complexe, il serait préférable d’envisager toutes les interruptions involontaires de gestation.
Selon DECHICHA (2002), le pourcentage de l’ avortement de l’inffection brucellique est de
60%, infectieuse autre que la brucellose 61.4%, toxique 41.4% et traitement contre indiqués
durant cette période critique( période de gestation) est de 31.4%, traumatique est de 73.07%,
de forme sporadique est 85.7%.
Cependant il est difficile d’estimer le nombre annuel d’avortement bovins du fait que certains
passent inaperçus et d’autres ne sont pas déclarés.
Le diagnostic de la cause de l’avortement passe par l’anamnèse, l’examen clinique et
l’observation de lésions. Mais ceci ne conduit souvent qu’à des suspicions de maladies étant à
l’origine de l’avortement : pour pouvoir détérminer avec certitude cette cause, il faut le plus
souvent réaliser des examens complémentaires. Malgré toutes ces démarches mises en place
pour diagnostiquer l’origine d’un avortement, plusieurs des avortemets n’ont pas d’origine
identifiée.