Résumé:
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes, représentant plus de 1 nouveau diagnostic de cancer sur 10 chaque année. C'est la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes dans le monde. Le diagnostic précoce du cancer du sein est l'une des meilleures approches pour prévenir cette maladie. Au cours de la dernière décennie, de grands progrès ont été réalisés dans la compréhension du cancer du sein ainsi que dans le développement de méthodes préventives. L'hème oxygénase (HO-1) est connu pour métaboliser l'hème en biliverdine/bilirubine, monoxyde de carbone et fer ferreux, il a été suggéré de démontrer des effets cytoprotecteurs en réponse à diverses conditions liées au stress. L’HO-1 est communément considérée comme une molécule de survie, exerçant un rôle important dans la progression du cancer. Par ailleurs, son inhibition s’avère bénéfique dans un certain nombre de cancers. Cependant, de plus en plus d'études ont montré un côté sombre de cette enzyme catalytique puisqu’elle pourrait agir comme un médiateur essentiel dans l'induction de la ferroptose et jouer un rôle causal dans la progression de plusieurs maladies du sein, entre autres le cancer. Dans ce travail, nous avons réalisé une méta-analyse dont l’objectif principal s’articulait autour de l’implication directe et/ou indirecte de l’hème oxygénase dans l’installation et la progression du cancer mammaire. Les résultats suggèrent que les métabolites de l’hème par l’enzyme hème oxygénase Fer, CO et la bilirubine pourraient augmenter le risque du cancer du sein et favoriser son installation, ils pourraient être utilisés comme des biomolécules pour le diagnostic et des molécules cibles pour le traitement