Résumé:
Ce travail a pour but d’étudier l’apport de l’immunohistochimie dans le diagnostic et la stratégie thérapeutique des carcinomes broncho- pulmonaires.
Pour cela une étude rétrospective de 253 cas de cancers broncho- pulmonaires diagnostiqués au Service Anatomie pathologique du CHU (Douéra) a été réalisée. Les paramètres épidémiologiques, anatomopathologiques et immunohistochimiques ont été relevés à partir des fiches de demande et des comptes rendus anatomopathologiques des patients.
Les résultats épidémiologiques ont montré une prédominance masculine avec un (sexe ration de 4,7), un pic de fréquence entre 60 et 70 ans avec un âge moyen de 65 ans, ces résultats concordent avec les données de la littérature.
Les carcinomes bronchiques non à petites cellules (89% des cas) sont majoritaires par rapport aux carcinomes à petites cellules et les adénocarcinomes est le type histologique le plus fréquent.
Le nombre élevé des CBNPC peu différenciés (formes solides est de 40%), d’où il est devenu indispensable de donner le sous type histologique précis. Le recours à l’IHC dans les adénocarcinomes bien différenciés a pour but de distinguer l’origine primitive ou métastatique de la prolifération et de confirmer la nature neuroendocrine des CPC (Carcinomes à Petites Cellules).
Des anticorps sensibles et spécifiques sont utilisés notamment le TTF1 et le Napsin A pour les adénocarcinomes, la P63 et P40 pour les carcinomes épidermoïdes et enfin les marqueurs neuroendocrines pour les CPC, conformément aux recommandations.
Dans ce travail, l’étude immunohistochimique est également employée dans le but de rechercher l’altération moléculaire ALK au niveau des adénocarcinomes, et l’expression du PDL1 dans certains CBNPC. Ceci a pour objectif de bénéficier les patients d’une thérapie ciblée.
