Résumé:
Ce travail a pour objectif de valoriser la fraction microscopique des bioressources marines. Nous avons recherché chez une collection de souches symbiotiques à cinq espèces marines différentes, des éventuelles activités enzymatiques et /ou antimicrobiennes d’intérêt en biotechnologies et santé. Des méthodes microbiologiques classiques sont utilisées pour l’isolement, la purification et l’identification préliminaire des souches. Les activités enzymatiques sont recherchées sur des milieux préparés par nos soins à base des substrats enzymatiques en question. Les éventuelles activités antibactériennes et antifongiques sont criblées par antagonisme, en affrontant nos souches à quatre espèces bactériennes et deux espèces fongiques pathogènes. Quarante-deux souches bactériennes sont isolées et purifiées. L’étude des activités enzymatiques a montré que 80,95% des souches possèdent une gélatinase. Près de 28.5% ont une cellulase et 25% ont une amylase, alors que 21.4% des souches uniquement sont dotées d’une estérase. Les 23.8% des activités lipolytiques sont réparties en 33,33% d’activités lipasiques, et 2.38 % d’activités lipolytiqueliprotéolytique. Enfin, 21% seulement des souches présentent une activité protéolytique.
Nos résultats ont montré aussi que 71.41%des bactéries symbiotiques marines ont présenté une activité antibactérienne contre Pseudomonas aerugenosa. Par ailleurs, 61, 90 % des souches inhibent la croissance de Staphylococcus aureus et près de 52,38 % inhibent celle d’E. coli. 33,33 % uniquement de nos souches ont une activité vis-à-vis de Bacillus cereus et d’Aspergillus niger Alors qu’aucune activité antifongique n’a pu être enregistrée contre Candida albicans. Nos résultats montrent le potentiel de certaines souches à produire des molécules enzymatiques et antibiotiques intéressantes. Ces dernières méritent d’être le sujet d’études ultérieures en termes de production, optimisation et ingénierie moléculaire