Résumé:
Le présent travail s’inscrit dans le cadre de la confection d’un mémoire de master
II. C’est un début de recherche basée sur une démarche scientifique et une
méthodologie qui nous permettent d’avoir des connaissances sur le thème choisi
à partir des données reçues du net , des mémoires de magistères ou de thèses de
doctorats déjà réalisées , des séances de cours en atelier avec le chargé du
master et des références bibliographiques. La synthèse de toutes ces données va
nous permettre d’obtenir un premier document « Mémoire » qui sera l’amorce
d’une recherche plus approfondie dans le cadre d’une thèse de doctorat.
Le présent travail s’inscrit dans la thématique générale de l’architecture et de
l’urbanisme en zone littorale. Il a pour objectif d’étudier tous les cas d’aménagements du littoral susceptibles de garder son attractivité, son
architecture et son urbanisme d’autan.
Le littoral cet espace complexe et vulnérable présente des caractéristiques qui lui
permettent de se mettre en évidence afin d’être beaucoup plus attractif et
accueillant.
Le littoral cet espace spécifique qui s’étend sur plusieurs kilomètres constitue la
limite entre la terre ferme et l’eau .Il concentre la plupart de l’ensemble de
l’humanité et des activités liées au commerce, à l’économie, à l’industrie et au
tourisme.
Le littoral est soumis à une urbanisation intensive désordonnée pour répondre un
tant soit peu au développement de la population qui se concentre en majorité aux
alentours du rivage et aux différentes activités développées en relation avec le
mouvement des populations.
Les littoraux sont des espaces limités et fragiles. La concentration des hommes et
des activités le long des littoraux en font donc des lieux convoités et menacés par
des aménagements, qui, pour certains, les modifient profondément, voire les
dégradent, en particulier dans leur dimension paysagère et environnementale. Ce
sont donc des espaces convoités, mais aussi des espaces fragiles et limités.
La concentration et la concurrence des activités humaines ont provoqué des
dégradations sur les écosystèmes littoraux. Tout l’enjeu d’un développement
durable de ces zones consiste à préserver les espaces naturels remarquables
sans freiner le développement des activités humaines.
L’urbanisation, corolaire directe de la croissance de la population, peut -être
entendue comme le processus de création des espaces urbains et son résultat.
Mais on gagne à en avoir une acception plus large, celle de l’artificialisation.
L’artificialisation correspond alors à une modification radicale de l’environnement,
dans ses formes visibles et ses composantes naturelles, physiques, chimiques et
biologiques. La vie animale et végétale est domestiquée ; le relief est modifié ; des
pollutions surviennent ; urbanisation/artificialisation signifie alors une
transformation des sols et leur surface, ce qui implique par conséquent un recul
des superficies agricoles, forestières, naturelles et semi-naturelles. Elle traduit une emprise accrue de la société sur l’espace, autant que la dégradation de la
biodiversité et le bouleversement des paysages. Ses effets, le plus souvent
irréversibles, se vérifient à toutes les échelles et sur tous les littoraux du monde.
(Robert, 2009).
Les mutations induites par l’urbanisation sont partout lourdes de conséquences, à
la fois socioculturelles, environnementales et économiques.
Quoiqu’il en soit, comme forme d’urbanisation, la littoralisat ion est loin d’être sans
risques. Elle porte atteinte à l’environnement côtier -vulnérable- de diverses
manières :
Eradication de l’espace marin littoral par le fait d’aménagements qui visent à
étendre l’espace terrestre utile, soit par remblais, soit par poldérisation ;
Consommation intense des sols fertiles due au manque de terrain plats le long
des rivages de la méditerranée, qui vient concurrencer l’activité agricole et
menace la mise en valeur traditionnelle ;
Compte-tenu du seuil de saturation littorale déjà atteint, l’étalement urbain se
déporte vers l’intérieur « moyen-pays »aux dépens essentiellement des terres
agricoles.
L’étalement urbain est une expression désignant le phénomène de
développement des surfaces urbanisées en périphérie des villes. On parle aussi
de périurbanisation, terme moins péjoratif.
Selon l’agence européenne pour l’environnement, l’étalement urbain se manifeste
lorsque le taux de changement d’occupation des terres excède le taux de
croissance de la population, autrement dit quand, sur un territoire donné, la
progression des surfaces urbanisées excède la progression de la population.
L’étalement urbain peut être mis en parallèle avec le développement du parc
automobile et des infrastructures routières, de zones d’activités commerciales et
industrielles, qui nécessitent des surfaces importantes et qui sont rejetées des
centres-villes à la fois à cause du cout de l’immobilier et du fait du rejet de
certaines nuisances liées à ces activités.
L’étalement urbain est localement associé à la constitution de « villes dortoirs » et
de fortes migrations pendulaires, ce qui demande de plus grands investissements
en infrastructures routières, et de plus grandes dépenses énergétiques, ainsi
qu’une plus grande pollution au gaz carbonique. De pl us, l’augmentation des
surfaces artificielles augmente la gravité et la rapidité des inondations. Au-delà de
ces aspects techniques, l’étalement urbain peut occasionner une perte de
naturalité, ainsi que de la ruralité, à la fois comme élément paysager et comme
mode de vie.