Résumé:
A l’échelle mondiale, l’aviculture est un domaine prospère aussi bien économiquement que scientifiquement. Durant longtemps les antibiotiques à faibles doses étaient utilisés comme facteur de croissance (A F C.), permettant d’optimiser la rentabilité de l’élevage du poulet de chair. Les voies alternatives aux A. F. C. retiennent l’attention des scientifiques. Parmi leurs concurrents potentiels les enzymes qui sculptent une voie très prometteuse et d’actualité.
Notre choix a porté sur la phytase qui est l’enzyme la plus utilisée industriellement dans la formulation de l’aliment aviaire. A travers l’étude de trois articles scientifiques, il en ressort que l’effet dose peut aller au-delà de 12000 FTU, sans aucun effet de toxicité. La phytase améliore les gains moyens quotidiens et les indices de consommation, améliore la digestibilité et l’assimilation des minéraux.
Elle lyse efficacement les phytates libérant ainsi le Phosphore assimilable et libérant les protéines des phytates, d’où induisant l’activité des protéases permettant ainsi une économie en lysine. Ces effets reconnus de la phytase induisent surement une rentabilité de production