Résumé:
La spondylarthrite ankylosante (SA) est une maladie inflammatoire chronique
et une des formes les plus sévère du concept des spondylarthropaties (SPA).
Un des critères de sa classification est la présence du gène HLA-B*27, un gène du complexe majeur
d’histocompatibilité de classe I (CMH-I). Ce locus est localisé au niveau du bras court
du chromosome 6, il joue un rôle déterminant dans la réaction inflammatoire en présentant
des antigènes endogènes aux cellules lymphocytaires cytotoxiques (LT), porteuses de récepteurs
spécifiques les TCRs. Par défaut, la molécule HLA-B*27 présente à la surface des cellules qui
la porte des antigènes dit, arthritogènes, favorisant ainsi une réaction inflammatoire accrue
et durable.
Dans notre étude, nous nous somme intéressé à un groupe de 77 patients SA confronté à un
groupe de 100 individus sains, dont on a amplifié le gène B*27 par la technique de la PCR
quantitative en temps réel. Les résultats obtenus, positifs et négatifs, nous a permis de déduire les
fréquences du gène B*27, utilisées dans une étude statisticienne. Des tableaux croisés on été
réalisés entre la fréquence du gène et certaines des manifestations cliniques de cette pathologie,
telle qu’une coxite, forme familiale, … etc, afin de confirmer ou d’infirmer son implication dans le
développement de cette maladie, la SA.
Le même travail a été effectué en parallèle sur un autre groupe de 80 patients SA, dont le gène
B*27 a été amplifié par la PCR-SSP.
Les travaux réalisés, rédaction en parallèle, d’une duré d’un an (mars 2016 - mars 2017), au sein du
laboratoire d’immuno-génétique de l’Institut Pasteur d’Algérie (l’IPA), encadré par Mme le
Professeur H. AMROUN-AIT BELKACEM. Les patients ainsi que leurs données cliniques fournies par
Mme le Docteur R. ALLAT du centre hospitalo-universitaire de Douira.
Les résultats de nos recherches montrent l’implication du gène HLA-B*27 avec un fort pourcentage
dans l’apparition de cette pathologie, la SA. Pour les 157 patients étudiés, la fréquence du gène
HLA-B*27 est de 54,78%, avec des antécédents familiaux, une atteinte axiale et une coxite.
Néanmoins, la fréquence de ce gène chez les 100 témoins est uniquement de 2%.