Résumé:
Notre travail est une étude rétrospective sur une un intervalle de 2 ans s’étalant entre 2015 et 2016 et prospective d’une durée de 6 mois (2017), pour ressortir l’intérêt de la détection des P63 et P504s en pathologie prostatique tumorale par l’étude immunohistochimique.
Le diagnostique histologique qui a porté sur 40 patients d’une moyenne d’âge de 65 ans a
montré 47% lésions bénignes, 23% adénocarcinomes, 7% prostatites, etLes 23% restant
sont des foyers suspects sur lesquels on a fait l’immunomarquage P63/P504s.
L’étude immunohistochimique permet de confirmer la nature maligne de la lésion en montrant la disparition de la couche des cellules basales avec la négativité de l’anticorps anti-P63, et la positivité de l’anticorps anti-P504s.
L’immunohistochimie par l’anticorps P63/P504s réalisé sur les 9 cas suspects a révélé 5 cas
de lésions bénignes (P63+ / P504s-), 3 cas de micro foyers d‘adénocarcinomes (P63- /
P504s+), et un cas de néoplasie intra-épithéliale de haut grade (PIN HG) (P63+/P504s+).
Au terme de notre travail, nous avons classés les cas suspects avec les pathologies
diagnostiquées avant, de plus le double marquage par la P63 et la P504s permettant de diminuer le nombre de lames utilisées, d’augmenter la sensibilité diagnostique et de réduire le temps et le coût de la technique.
