Résumé:
Cette étude a traité les différentes allergies accompagnant l’asthme. L’étude a été faite sur une population de 107 patients dont l’âge ne dépasse pas les 15 ans. Une récolte d’informations a été réalisée par un interrogatoire comportant les antécédents médicaux de l’enfant et les antécédents allergiques des parents et la famille des parents. L’analyse statistique a mis en évidence un certain nombre de corrélations entre les différents paramètres. Parmi les plus importantes, il y a lieu de signaler le lien significatif qui existe entre la rhinite et la bronchiolite. Les enfants qui ont fait une bronchiolite avant l’âge d’un an font beaucoup moins de rhinites dans leur enfance. Aussi, parmi les résultats importants de l’analyse des correspondances multiples (ACM) et des arbres généalogiques, le fait que le père transmet l’atopie beaucoup plus aux filles qu’aux garçons, ce qui nous laisse soupçonner que le chromosome X peut-être un porteur de mutation et responsable en partie dans la manifestation de l’asthme et l’atopie.
Les résultats descriptifs montrent une prévalence de l’asthme plus élevée chez les garçons que chez les filles (65.4% chez les garçons contre 34.6% chez les filles) soit un rapport d’environ 2/3-1/3.
Parmi les résultats des antécédent médicaux, on dénombre 13.1% des enfants asthmatiques qui ont eu une DA., 56.1% (soit plus de la moitié es enfants) qui ont eu une rhinite et 16.8% qui ont eu une conjonctivite.
De même, 48.6% des enfants asthmatiques ont manifesté une bronchiolite avant l’âge d’un an et parmi les 65 enfants soumis au prick-test, 55.4% ont eu un résultat positif avec une légère prédominance masculine non significative.
L’étude statistique descriptive des antécédents familiaux (père et/ou mère) révèle une prévalence de 17 % des enfants asthmatiques dont les pères ont eu des antécédents d’allergie, 26.4% avec des antécédents maternels et 11.3% avec des antécédents paternels et maternels à la fois ; 19.8% des enfants sont issus d’un mariage consanguin.
Ces résultats ont été comparés avec ceux d’autres études et discutés dans les trois arbres généalogiques et partiellement confirmés par les ACM. Cependant une étude à grande échelle permettra probablement d’apporter une réponse plus tranchée quant aux causes génétiques et héréditaires de cette pathologie