Résumé:
Les nouvelles interventions urbaines en Algérie sont réalisées sans tenir compte du
processus d'évolution de nos tissus urbains.
La notion du tissu urbain inclut l'idée d'une solidarité de ses composants (l'édifice, le
parcellaire, la voirie).
Nos villes ont grossi rapidement après la révolution industrielle, voir même explosé
dans les cinquante dernières années, tant en nombre qu'en taille.
Le souci de cette modeste étude est de montrer comment une analyse rigoureuse sur un
des éléments fondamentaux de la forme urbaine, à savoir la parcelle peut donner des
projets urbains en ammonie et en continuité avec l'espace urbain déjà existant.
Dans notre cas d'étude, le lotissement "Kritli Mokhtar" dans la ville de Blida, avec la
structure des "cités-jardins", nous trouvons que la parcelle correspond à son emplacement
dans le territoire .Cette parcelle de structure « cités-jardins » ne correspond pas à la
nouvelle situation centrale de la ville.
Donc une analyse parcellaire pourrait nous conduire à éviter les ruptures avec le tissu
environnant, tout en prenant en considération la forme, la dimension, la disposition et
l'orientation de la parcelle pour pouvoir intervenir par la suite et donner une harmonie et
une maitrise de nos espaces urbains qui constituent la ville. La parcelle est l'unité de base
de la structure urbaine, et le lieu ou se trouve le rapport entre la forme architecturale et la
structure urbaine.