Résumé:
De nombreuses études portant sur l'infection VIH affirme que l'intensité de la réplication virale et les effets cytocides qui y sont associés conduirait inéluctablement à la déplétion des LT CD4+.
Ce travail a été établi à partir d'une population de 45 cas séropositifs pour le VIH, pour qui un suivi de l'évolution du taux des LTCD4+ a été réalisé par cytométrie en flux. La collecte des donnés relatives à nos patients s'est faites à partir des archives de l'IPA.
Dans cette étude, nous avons noté qu'au cours des trois stades de l'infection, la moyenne du taux des LTCD4+ est plus élevée chez les femmes (26,63%) que chez les hommes (20,67 %).Par ailleurs, nous avons remarqué l'existence d'une différence significative entre la moyenne des LTCD4+ des sujets âgés (16,8%), des adultes (27,8%) et des enfants (24, 9 %).
Certains de nos patients ont bénéficiés d'une trithérapie. La différence entre la moyenne des LTCD4+ avant et après trithérapie est significative (P= 0,009), soit une augmentation du taux de LTCD4+. A l'opposé chez les patients non traités on assiste à une chute du taux des LTCD4+.
La trithérapie augmente le nombre des LTCD4 +, son initiation précoce donne des résultats plus fructueux. L'efficacité de cette dernière n'est observable qu'à partir de 6 mois de traitement