Résumé:
Le patrimoine représente notre mémoire collective d travers les legs et
les vestiges vivaces de nos ancetres qui doivent etre. transmis aux
générations futures. Ces actifs fragiles sont aujourd'hui au bord de
l'extinction, rendant indispensable la restauration, la protection, la
valorisation, la revitalisation des sites historiques et le développement des
sociétés. Notre objectif dans cette recherche est précisément de revitaliser le
centre historique de Akabli, un établissement saharien très ancien, aussi
original qu'authentique, de protéger son patrimoine et de réactiver
l'attractivité de ce centre de commerce transsaharien jadis prospère.
Cette étude de cas a suscité notre intéret et enclenché notre souhait de
constituer le point de départ d'une réflexion sur le projet urbain en milieu
oasien qui répondrait au phénomène de rejet manifesté par sa population
jeune. Aprés l'étude de la profondeur de la structure et l'analyse de l'échec de
l'acceptation des divers programmes d'habitat lancés par l'état, nous
préconisons l'instauration d'un nouveau quartier innovant avec la
réhabilitation des principes urbains et architecturaux des maisons
traditionnelles. L'option d'une intervention in situ révèlera un terrain vacant,
en plus de son emplacement judicieux, qui participera d la gestion raisonnée
de la croissance urbaine et des ressources vitales de son territoire.
L'approche adoptée a été développée d'une part à un stade conceptuel de
définition de différents concepts couvrant tous nos aspects théoriques, ceci à
partir d'exemples concrets et d'autre part à une approche historique de la
consistance morphologie de l'établissement pour définir la structure urbaine
et identifier les disfonctionnements récurrents.
Un projet de réinterprétation des concepts traditionnels de l'architecture ksourienne et des modes d'habiter le territoire oasien constituent pour nous l'objectif majeur de notre investigation.