Résumé:
Les villes littorales à travers leurs emplacements spécifiques, point de contact entre terre
et mer, revêtent des caractéristiques physiques, environnementales, socio-économiques,
patrimoniales, architecturales et urbanistiques très variées qu’on ne trouve pas dans les
villes de l’intérieur. Ce qui les rend depuis le milieu du XXème siècle de plus en plus
désirées et attractives surtout durant les saisons estivales. Leurs richesses
environnementales et physiques ont engendré des activités multiples et ont suscité des
intérêts souvent contradictoires au détriment de la cohérence urbaine.
Le présent travail a pour objectif de concilier ces villes avec leur front d’eau et se
focalise notamment sur la problématique de la rupture « ville-mer » ; plus précisément dans
le cas des petites villes côtières du XIXème siècle qui se retrouvent souvent englobées dans
des aires urbaines très étalées.
Alger est une ville côtière qui est en train de devenir une métropole qui englobe plusieurs
quartiers qui étaient des anciennes périphéries et qui doivent assurer une nouvelle centralité.
Bordj El Kiffan est l’une des communes d’Alger qui est concernée par ce grand projet
urbain et l’un des quartiers stratégiques où se joue l’avenir de la capitale.
Actuellement, le développement des grandes villes côtières a engendré la métropolisation
qui se base sur la centralité, la technologie et l’innovation architecturale et urbaine.
Notre principal objectif est de pouvoir assurer une meilleure articulation entre la ville et
son front à travers notre intervention par l’aménagement du front de mer afin de suggérer le
lien entre la ville et la mer tout en préservant son paysage urbain et naturel. Ainsi, l’insérer
dans la centralité métropolitaine d’Alger. Cette problématique fut l’essor de toutes les
actions théoriques de notre mémoire.