Résumé:
Les métiers oasiens connaissent un dépérissement à cause de la poussée d’urbanisation qui a
causé une forte dégradation du système oasien à Timimoun. L’avènement d’un nouveau
modèle de développement encouragé et financé par l’Etat a relégué le modèle traditionnel à
un niveau secondaire. Par conséquent les métiers oasiens s’en trouvent affectés.
Revaloriser les métiers oasiens en rapport avec la palmeraie passe par leur réappropriation.
Cette finalité peut se réaliser à travers l’organisation de la formation de ces métiers. Une
formation qui gagne à s’organiser à proximité de la palmeraie encore vivante, permettant
l’apprentissage sur le lieu de travail et favorisant la durabilité de l’écosystème oasien qui est
de plus en plus menacée. Il importe dès lors de déterminer comment revaloriser les métiers
oasiens par la formation dans une logique de proximité et de transition entre la partie haute et
la partie basse de la palmeraie.
Le développement durable vise la consommation parcimonieuse des matières premières non
renouvelables, et l’entretien du patrimoine assure la pérennité des monuments et sites de
valeur ainsi que leur transmission aux générations futures.
Ainsi on peut dire que dans le projet, développement durable et revalorisation apparaissent à
l’évidence, comme deux alliés pour la même cause : ranimer les métiers oasiens.