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La perception d’une ville, repose grandement sur son entrée. En abordant n’importe quelle
ville, la première chose qui nous interpelle c’est son entrée ; l’entrée de ce fait relate l’image
qu’on se fait de cette ville et de son identité, elle impacte grandement comment nous vivons,
percevons et analysons une ville.
Pour un urbaniste, penser sur les entrées de villes, c’est réfléchir sur l’image de la ville et sur
son identité ; comment elle s’insère entre ses différents quartiers, sur les interactions entre la
ville centre et la périphérie de la ville dans laquelle elle s’inscrit.
La ville et ses portes forment une entité urbaine homogène a une époque de l’histoire. Comme
elle est structurée et pensée à sa création.
Au fil du temps, la ville s’agrandit, elle s’urbanise et prend de l’ampleur, elle devient mal
définie : de la ville a ses portes, à la ville et ses entrées, de l’ordre au désordre, de la structure
à l’étalement ; cet étalement a déstabilisé l’ordre conventionnel urbain des villes. L’entrée de
ville est devenue de plus en plus éloignée du centre ville et elle s’est étendue au delà de ses
frontières.
Cette croissance de la ville cause, à son insu, une dévalorisation de son entrée ; de
l’intégration de nouvelle structures commerciales et des zones d’activités ou équipements et
de grandes parcelles occupé anarchiquement sans aucune structure. L’entrée de ville est
devenue ainsi délaissée ; un aboutissement d’une évolution d’un fonctionnement incohérent.
La politique des entrées de ville vise à requalifier le paysage des périphéries urbaines qui ont
été affectées par la croissance économique et l’essor des zones industrielles.
Ce travail a pour objectif d’attirer l’attention sur la problématique qui constitue l’impact de la
dégradation de paysage de ces espaces et de cerner en particulier l’image que renvoie l’entrée
de ville par rapport à la ville.
C’est avec une vision de requalification que cette étude aborde la nécessité de préserver les
valeurs identitaires de l’entrée de ville par des stratégies qui visent à l’élaboration de moyens
pour affirmer la position de cet espace comme une forme d’aménagement urbaine et
paysagère particulière qui subit un développement anarchique.
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Afin de parvenir aux objectifs souhaités, la méthode adoptée sur le mémoire est basée sur
deux approches : une approche théorique et une approche opérationnelle.
L’approche théorique est basée sur les entrées de villes, qu’est ce qu’une entrée de ville et
comment a-t-elle surgis, son évolution historique et les types d’entrées qui ont existé à travers
le temps ( murailles, enceinte…etc)
L’approche opérationnelle, quant à elle, vise à étudier le cas de l’entrée de ville en Algérie,
elle exprime sa notion dans nos villes algériennes, comment elle s’intègre et la présence de la
requalification dans nos villes.
Cette approche cite notamment la typologie des entrées de villes et les types qui existent selon
les urbanistes.
Ensuite, elle tente d’analyser les facteurs liés à la dégradation et au délaissement de ces
dernières. Afin de pouvoir requalifier, il faut d’abord comprendre et savoir quels sont les
facteurs et les enjeux liés à cela.
L’entrée de ville doit se constituer de diverses composantes, qui contribuent à la sécurité et au
confort des piétons, à la qualité du paysage perçu par ces derniers et à l’identité de la ville
dans laquelle on entre.
Pour mieux aborder une intervention, l’analyse d’exemples est impérative ; Aborder des
exemples nous permet d’actualiser les notions des entrées de villes et de mieux les
comprendre ; de voir comment les intervenants ont appliqué différentes solutions en ce qui
concerne les interventions urbaines sous les différents aspects de requalification,
réaménagement et redynamisation.
Mon cas d’étude est la ville de Tipaza. Une ville méditerranéenne, nantie de sites historiques,
musé à ciel ouvert, qui abrite en son sein une grande richesse ; malgré les contraintes causées
par son extension, cette ville a beaucoup de potentiel.
Le site choisi se trouve à l’entrée de ville, et le projet est un village d’artiste.
Le projet s’inscrit parfaitement dans la thématique ; il se trouve à l’entrée de la ville et peut
contribuer à sa requalification.
La genèse de l’idée du projet naquit de l’observation de la ville et de l’analyse de ses éléments
fondateurs qui ont forgé son identité.
Mon projet architectural est réfléchi tel un symbole, il traite un aspect important qui est la
notion identitaire, il contribue à l’identité de la ville qui est considérée comme un outil de
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requalification, car il suit une logique identitaire à la ville, la logique du tracé romain qui
rappelle l’histoire de la ville de Tipaza.
En plus de son but majeure, qui est la requalification de la ville, mon projet traite d’autres
problématiques et tente de les résoudre, comme la rupture entre la ville et la mer, l’animation
de la périphérie Est de la ville, l’isolement du POS de la ville. |
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