Résumé:
L'industrialisation du bâtiment , au dire des spécialistes, a introduit dans l'art de bâtir une série des révolutions, elle semble satisfaire aux besoins très importants et urgents de la construction d'habitat, cependant, si ces besoins quantitatifs ont été satisfaits partiellement, les exigences qualitatives se sont fait ressentir, cette production des blocs identiques à travers tout le territoire national agressent le paysage urbain et architectural. Dans ce contexte de globalisation et de profusion des discours identitaires au vu de l'arrivé de l'industrialisation du bâtiment qui souvent fait outrage aux notions du patrimoine, la thèse examine le concept du patrimoine et de l'industrialisation du bâtiment. Cette recherche est née d'un questionnement sur la dualité apparente entre ces deux concepts en apparence opposées à l'extrême. Elle tente de parvenir à des méthodes et outils permettant de conjuguer développement et identité régionale et vise à reconsidérer l'équilibre entre cachet local, empreinte identitaire et exigences contemporaines de productivité. L'objectif étant d'une part, de persévérer et de contribuer au dévoilement de l'architecture identitaire contemporaine en recherchant dans le patrimoine ancestral des solutions viables aux besoins et problèmes du présent. D'autre part d'assurer l'incontournable emploie des méthodes de l'industrie dans le bâtiment. Pour cela, dans le site ayant fait l'objet d'étude, situé dans la ville nouvelle d'el Ménéaa, on propose la création d'un quartier résidentiel incluant des logements collectifs, intermédiaires et individuel, axé sur l'industrialisation et le patrimoine pour inscrire le nouveau projet dans les profondeurs d'une culture par une démarche fondée sur la prise en compte du savoir-faire architectural dans un milieu donné.