Résumé:
Les mécanismes moléculaires impliqués dans le développement du cancer gastrique
restent imparfaitement élucidés. Le récepteur de facteur de croissance épidermique humain
(HER2) fait partie des molécules dont la mutation permet le développement et la progression
des tumeurs gastriques. Dans ce cadre, nous avons réalisé une étude rétrospective sur 30 cas
ayant un cancer gastrique localement avancé. L’étude qui a duré 5 mois a été réalisée au
niveau de laboratoire d’anatomie pathologique du CHU de Mustapha Bacha à Alger. Le but
de notre travail est d’évaluer le statut Her2 par l’immunohistochimie et le confirmer les scores
2 par une FISH ainsi que, d’évaluer la prévalence de la surexpression de Her2 dans la
population algérienne. Nous avons trouvé que le cancer gastrique affecte plus fréquemment
les hommes (67 % des cas) que les femmes (33%) avec une moyenne d’âge de 59.07 ans et un
âge médian de 60 ans. Le siège anatomique le plus touché est l’antro-fundique, alors que les
différents types histologiques prédominants sont les adénocarcinomes à cellules
indépendantes (40%), tubuleux et adénocarcinome à cellule en bague à chaton de (20%).
76% cas possèdent un statut Her2 négative, 17% des cas possède un statu Her2 positive avec
un score 2+ dont le type histologique est adénocarcinome papillaire et à cellule
indépendante et 7% présentent un score 3+ avec un type histologique d’adénocarcinome
papillaire et tubuleux. Le cancer gastrique est asymptomatique et son pronostic nécessite un
diagnostic rapide et fiable. Cependant, le pronostic clinique et l’efficacité des traitements
proposés dépendent en grande partie des caractéristiques histochimiques et géniques de la
tumeur maligne ainsi que de la sensibilité et la spécificité des tests de diagnostiques.
L’hybridation in situ (FISH) donne l’avantage de précision dans l’évaluation de statu Her2.
