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Les progrès de la biologie moléculaire en matière d’empreinte génétique ont révolutionné les
sciences médico-légales. Il s’agit d’une méthode d’identification quasi absolue des individus.
Le génotypage d’ADN, utilisé dans les sciences forensiques, a connu un grand développement, depuis sa découverte par Sir Jeffrey en 1985.
La réduction du nombre de cellules, l’efficacité des méthodes d’extraction et de purification
et la rapidité du profilage, ont permis la progression de ces applications.
L’objectif de ce mémoire est l’établissement de profils génétiques à partir de traces de sang prélevées sur les lieux de crime, avec évaluation des deux différents supports « vêtements- armes de crimes ». Cette étude nous a permis de démontrer des facteurs clés qui peuvent influer sur les résultats, tels que la qualité de l’ADN, la nature du support, et les conditions environnementales.
Dans cette étude, les traces de sang sur les 33 échantillons prélevés sur les différents types de supports comme des vêtements ou des armes de crime à savoir, des surfaces absorbantes et non absorbantes comme le Cotton, le bois, le plastique, cuir, métal, polyester ; colorés ou synthétiques, afin d’évaluer la relation entre la nature du support, la quantité d’ADN retenue, et le profil génétique obtenu.
Pour l’ensemble des échantillons prélevés, 29 profils ont été obtenus, 27 Complets interprétables, 1partiel, et 1 nul ainsi que 4 échantillons ne présentant pas de quantité suffisante pour le profilage ADN.
D’après nos résultats, nous avons pu démontrer qu’il n’existe pas de corrélation directe entre la nature du support, la quantité d’ADN et le type de profil obtenu.
Les traces de sang sont les sources d’ADN les plus répandues dans le domaine criminalistique, en revanche d’autres sources sont également exploitables, telles les traces de contacts, sperme, urine, éléments pileux et cela pour de nombreuses analyses, identification d’individus, recherche de filiation parentale ... |
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