Résumé:
Il existe des situations ou des stades physiologiques, dépendant aussi bien de l'environnement que du développement, pour lesquels la plante doit gérer son azote. La maîtrise de la nutrition azotée en cours de culture est un facteur déterminant pour des raisons économiques et environnementales où l’obtention de hauts niveaux de rendement en grains constitue un objectif primordial, sur lequel dépend la valeur d’un génotype.
Une série d’essais de six génotypes de blé dur, deux locaux à paille haute implantée dans deux sols différents, l’un appauvri en azote (1ére campagne) et l’autre riche en azote (2eme campagne) dans la région de Khemis Miliana et soumise à des doses d’azote apportées à des stades différents de leurs cycles végétatifs, a permis de prédire en conditions normales de culture le comportement différentiel des génotypes vis-à-vis des apports azotés et leur milieu d’implantation, par une diversité assez importante dans leur réponse, concernant;
L’effet de la nutrition azotée sur la durée des stades phénologiques, qui semble être moins perceptible que l’effet génotype. La dose d’azote idéale correspondant à un meilleur rendement en grains, ou l’analyse des résultats a montré que le rendement en grains chez ces génotypes divergents reste fortement déterminé par ses deux composantes principales le nombre de grains par épi et le poids de mille grains qui sont d’autant plus influencés par les facteurs climatique que les apports azotés. Néanmoins une fertilisation azotée fractionnée en trois périodes (semis, tallage et montaison) est à recommander. Leur capacité d’absorption de l’azote, déterminée par la teneur en azote total de la paille et des graines et leur efficacité dans l’utilisation de l’azote absorbé, extrapolée au taux du rendement en grain élaboré. une supériorité des génotypes étrangers est à signaler concernant la teneur en azote total absorbée de la paille et des graines.
