Résumé:
Du XIXe au XXe siècle, la colonisation française en Algérie s’est intéressée à
plusieurs secteurs (Politique, économique, militaire…) dont le plus important
est celui de l’agriculture. À l’époque où la crise de l’agriculture était à son apogée
en Europe, l’Algérie a été longuement présentée par la France comme étant le
«grenier de l’Europe ».
Cela fait qu’après l’indépendance, l’Algérie a hérité un large patrimoine bâti
agricole notamment les fermes coloniales situées majoritairement dans les
zones fertiles du pays, dont la plus importante est celle de la Mitidja. Celles-ci,
ont subi plusieurs transformations spatiales et fonctionnelles sous différents
statuts politiques (Biens vacants, privés, DAS…). L’absence d’un programme
politique agricole qui met en valeur les fermes coloniales rend l’interversion sur
ces dernières très complexe.
De cela, cette recherche met en lumière un certain nombre de fermes coloniales
agricoles de la plaine de la Mitidja, afin de choisir une de ces fermes à récupérer,
selon ces potentialités en fonction des critères bien précis (Etat, situation,
paysage et grandeur). Dans notre cas, le choix porte sur La ferme « Jean-Louis »
de Nador à Tipaza.
Une bonne partie de cette recherche s'intéressera à cette ferme coloniale. En
commençant d’une part, avec un état des lieux et diagnostic de son état pour
déduire les différents problèmes et anomalies et proposer une solution adéquate
qui sera traduite en village éco-touristique qui s’intègre avec son environnement
naturel suivant les principes du développement durable. Et qui sera une
alternative qui donnera une seconde vie et valeur d’usage à ce patrimoine de
valeur culturelle et économique.