Résumé:
En l’an 1972, la « United Nations Educational, Scientific and Cultural
Organization », l’UNESCO a élaboré une convention dans laquelle elle a réuni dans un
même document, la préservation du patrimoine culturel bâti et de celle du patrimoine
naturel. C’était une reconnaissance de l’interaction entre l’être humain et la nature, d’une
part, et le besoin fondamental de préserver l’équilibre entre les deux, de l’autre.
Un demi-siècle après, nous assistons en 2022 à une dégradation sans précédant du
patrimoine naturel : diminution des ressources naturelles, surproduction des déchets,
augmentation de l’émanation de gaz à effet de serre (CO2), ..., ce qui nous conduit à un
dérèglement climatique et à des catastrophes écologiques inouïes.
Devant ce constat alarmant, nous ne pouvons agir, d’abord en étant citoyen du
monde, et ensuite comme architectes, sans être préoccupés par l’environnement dans
l’exercice de nos fonctions.
Cette préoccupation a été le moteur de la présente recherche et au cœur du projet de
fin d’études dont il est question, et qui consiste en la conception d’un équipement sportif
dans la ville nouvelle d’El Ménéaa, en l’occurrence : une piscine olympique.
D’autre part, la croissance démographique mondiale galopante s’accompagne d’une
industrialisation effrénée qui menace notre patrimoine naturel chaque jour un peu plus. Ce
qui nous pousse à nous poser la question suivante : Comment peut-on au 21ème siècle,
réaliser nos projets avec des procédés industrialisés tout en étant respectueux de
l’environnement et préservant du patrimoine naturel ?
Pour notre projet de piscine olympique, qui devrait s’inscrire dans la durabilité, les
premières pistes qui s’offraient à nous étaient de proposer un ouvrage à la fois industrialisé
et écologique de par ses constituants (matériaux, structure …), et durant tout son cycle de
vie (depuis sa conception jusqu’à sa fin de vie), nous parlons donc d’ « écologie
industrielle » qui se veut être une stratégie de développement durable.