Résumé:
Aujourd’hui, à l'échelle planétaire, le réchauffement climatique représente une
menace majeure, dont le secteur de la construction et de l’habitat prend une part de
responsabilité non négligeable. Ce qui signifie que les architectes sont en premières lignes
pour lutter contre ce phénomène et accompagner cette transition.
Cependant, l’architecture moderne et post moderne qui fait de l’image esthétique et
du progrès technologique sa priorité, se trouve démunie face à la transition climatique à
laquelle nous assistons, ce qui nous oriente à déplacer notre intérêt d’une approche purement
visuelle à une approche plus sensible basée sur des paramètres invisibles et climatiques de
l’espace, étant donné que l’homme évolue dans cette partie invisible de l’espace « le vide »
composé essentiellement d'air et non pas des murs.
Pour cela, nous adaptons une approche conceptuelle rattachée aux concepts de
l’architecture météorologique, engagé par l’architecte Philippe Rahm depuis 2009 qui a
déclaré que le fondement de sa pensée réside d’une part dans la prise en compte des
paramètres architecturaux nouveaux en intégrant les éléments invisibles du climat (la
chaleur, les vents, l’humidité...), Et d’autre part de rendre l’espace habité « le vide »
confortable. Donc, il s'agit d'une question de sens et de connexion sensorielle entre l’homme
et son environnement et la capacité à renouer la notion de confort dans le contexte du
réchauffement climatique.
Notre projet de fin d'études consiste en la conception d’un équipement éducatif
« Institut universitaire d'Agronomie » dans la ville Nouvelle d'El Ménéaa, en respectant, non
seulement les prescriptions urbanistiques établies par le maître d'ouvrage (organisme de la
ville Nouvelle d'El Ménéaa) et au programme formulé par le ministère de tutelle, mais aussi
de s’inscrire dans une démarche de l’architecture météorologique.