Résumé:
L’architecture vernaculaire représente la manière la plus simple à appréhender par leurs
habitats/concepteurs. Il s’agit d’une architecture faite les habitants eux-mêmes. En ce sens, on
s’intéresse à l'architecture mozabite, comme art de construire en harmonie avec le climat et le
contexte socioculturel de la région. Ce travail consiste à concevoir un groupement d’habitat
individuel dans une zone aride, Ghardaïa. Cela dans ce sens d’imaginer une extension urbaine
logique sans rupture avec l’existant. Cela sera dans un contexte respectant le modèle du ksar
existe déjà dans la région du m’Zab. Nous nous sommes intéressés par la maison vernaculaire
mozabite voir son contexte socioculturel, géo-climatique et durable afin de fabriquer un
nouveau habitat ayant une double facettes, d’une part celle de la modernité et de la durabilité
et, d’autre part celle de respect des valeurs architecturales existantes, des traditions et des
spécificités culturelles de la société(voisinage, mitoyenneté et intimité ).
Enfin, on a pris en considération les matériaux et les techniques utilisés dans la région
mozabite qui sont disponibles localement, ce qui ne nécessite pas au stade de leur production,
de leur transport et même de leur mise en œuvre des dépenses d’énergie excessive qui génère
de la pollution néfaste pour la santé et l’environnement. Le projet urbain respecte la mémoire
collective des lieux, pour cela, on va prendre un chemin médian entre le vernaculaire et
l’architecture.