Résumé:
Centaurea africana est une plante médicinale endémique aux pays de l’Afrique du nord, elle
est bien connue par son utilisation traditionnelle dans certaines régions d’Algérie dans le
traitement des blessures, des brûlures et de la cicatrisation cependant très peu d’études relatives
à la toxicité de cette plante ont été réalisées. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes
intéressés à l’évaluation de la toxicité aigüe et subaigüe de cette plante dans le but d’approfondir
nos connaissances sur ses effets indésirables notamment, avoir une bonne approche de sa
toxicité.
L’objectif de ce travail était dans un premier temps l’étude de la toxicité aigue, qui avait permis
de déterminer la DL50, qui a été estimée à une concentration supérieure à 2 g/kg, cette valeur le
place dans la catégorie IV selon la classification de la toxicité aiguë de l’OMS, qui comporte quatre
catégories (allant de hautement toxique : catégorie I, à non toxique : catégorie IV) et permet par
conséquent de qualifier notre extrait comme étant non dangereux. Dans un deuxième temps,
nous avions étudié la toxicité subaiguë de cet extrait, les résultats avaient démontré que ce
dernier ne perturbe pas la croissance des rats, et qu’il n’entrainait pas de variations des
paramètres biochimiques et hématologiques explorés, tout en sachant que les résultats de l’étude
anatomo histopathologique n’avaient révélé aucune lésion témoignant d’une éventuelle toxicité,
ces résultats viennent confirmer ceux déjà établis à travers d’autres études concernant les plantes
du genre Centaurea.