Résumé:
Pendant la période coloniale française en Algérie, les colons ont établi des fermes
coloniales sur des terres confisquées aux Algériens autochtones. Ces exploitations
agricoles, regroupées sous le nom de "domaines coloniaux", étaient situées principalement
dans les régions côtières et les plaines fertiles de l'Algérie, notamment la plaine de la
Mitidja. Elles comprenaient différents types de fermes, telles que les fermes polyculture élevage, monoculture, modèle, coopérative viticole, château viticole, dock-silo, etc.
Après l'indépendance de l'Algérie en 1962, les terres des fermes coloniales ont été
nationalisées et redistribuées aux Algériens autochtones dans le cadre de la réforme agraire.
Certaines fermes ont été préservées et modernisées, tandis que d'autres sont restées à
l'abandon et sont aujourd'hui en ruines. Ces fermes coloniales constituent un héritage rural
colonial significatif, témoignant de l'histoire du pays.
La récupération des fermes coloniales est devenue une priorité pour leur redonner vie.
Certaines ont été converties en exploitations agricoles modernes, tandis que d'autres
nécessitent une restauration et une transformation durables, notamment pour le
développement du tourisme.
Cette étude se concentre sur la ferme spécifique "Duroux Lopez 1915" à Dar el Beida, Alger.
Elle comprend une analyse diagnostique visant à comprendre l'évolution et les problèmes
rencontrés par cette ferme, afin d'identifier les solutions appropriées. L'objectif est de
proposer un projet de restauration et de transformation harmonieux, en accord avec les
principes du développement durable et adapté au tourisme.
En résumé, les fermes coloniales en Algérie symbolisent la domination coloniale française
et leur état actuel reflète les défis et les choix auxquels l'Algérie a été confrontée lors de sa
reconstruction après la colonisation. La préservation et la valorisation de ces fermes sont
essentielles pour préserver ce patrimoine historique et culturel précieux.